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Correspondance d'exilés français (1789-1816)

Correspondances d’exilés français (1789 – 1816) : Dire l’intime en exil. Migrations forcées et échanges épistolaires en période de transition politique.

Publié le 28 mai 2020 Mis à jour le 21 août 2020

Mener une analyse des dispositifs réticulaires des correspondances épistolaires à travers l’Europe, entre le XVIIIe et le XIXe siècle.


La responsable scientifique

Karine RANCE, Maître de Conférence en histoire au Centre d'Histoire « Espaces et Cultures » (CHEC).


Le résumé

Ce projet vise à analyser les correspondances d’exilés français en période de transition politique (de la fin du XVIIIe siècle au début du XIXe siècle), en considérant les lettres comme le lieu d’expression d’une intimité construite par son auteur, et comme la trace d’une topographie réticulaire des amitiés politiques et des liens infra-politiques qui se nouent à travers l’Europe et l’Atlantique durant cette période.

Dans le contexte d’une reconfiguration politique, littéraire et scientifique européenne, des hommes et des femmes, contraints à quitter la France, ont contribué à l’internationalisation de la dynamique révolutionnaire. A travers leur correspondance intime, on peut voir se nouer les réseaux qui leur permettent non seulement de rendre supportable l’exil, mais aussi de préparer leur retour en France.
 

Les chiffres clés

Durée : 1 an (Octobre 2019 à Septembre 2020)

Budget alloué à l'UCA : 28 400 €

"Le projet "Dire l’intime en exil. Migrations forcées et échanges épistolaires en période de transition politique (1789-1816)" est cofinancé par l'I-SITE CAP 20-25 dans le cadre du programme Emergence."