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Rencontre avec Nicolas BATISSE, Directeur du Labcom INOMALIS et Maître de Conférences à l’ICCF

Publié le 5 avril 2019 Mis à jour le 9 avril 2019

Né d’une collaboration entre l’Institut de Chimie de Clermont-Ferrand (UCA / CNRS / SIGMA Clermont UMR 7296) et l’industriel français GILSON, un des leaders du marché dans la fabrication de micropipettes de laboratoire, le projet INOMALIS (INnOvations pour la Manipulation de LIquides par traitements de Surface) est financé par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de l’appel à projets Labcom.

L'appel à projets Labcom de l'Agence Nationale de la Recherche vise à soutenir des activités renforcées et synergiques de R&D entre un laboratoire de recherche et un industriel. INOMALIS est le premier projet clermontois de Labcom à être retenu.

Rencontre publiée dans le troisième numéro du Lab, journal de la recherche de l'UCA.


Comment le projet de laboratoire commun INOMALIS a-t-il vu le jour et quels sont ses objectifs?

Sur la base de notre expertise en traitements de surface notamment par chimie du fluor, nous développons avec la société GILSON depuis 2014 des stratégies visant à modifier les propriétés de surface (hydrophobicité, …) d’éléments en polymère constitutifs d’une micropipette de laboratoire. L’objectif pour GILSON est de disposer à termes de nouvelles technologies diversifiant les potentialités d’usage de leurs produits, et qui soient à la fois innovantes et scientifiquement explicables. Au travers des différents axes de recherche aujourd’hui investigués et présentant des degrés de maturité variables, il nous a ainsi semblé opportun de structurer ce partenariat en constante évolution à travers un laboratoire commun.
 

Selon vous, quelles sont les conditions nécessaires au bon déroulement d’un tel partenariat entre un laboratoire et un industriel ?

A mon sens, un laboratoire commun a pour philosophie d’être un lieu d’émergence et de maturation de nouvelles trajectoires d’innovations, parfois de rupture, en s’appuyant sur les expertises complémentaires des deux partenaires. Communication régulière, adaptabilité des recherches et partage des compétences me semblent des éléments essentiels pour un fonctionnement pérenne.
 

Le Labcom INOMALIS en quelques chiffres

une subvention de l’ANR de 300 000€ pour le laboratoire de recherche,
un soutien du projet sur 3 ans,
3 enseignants chercheurs, 1 technicienne et 1 assistante ingénieure (permanents à l’ICCF),
1 brevet déposé (UCA/Gilson 2018).
INOMALIS est financé par l'Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de l'appel à projet "Labcom 2018 Vague 1".